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Auteur(s):
Diby Cyrille N’DRI.
N° Page : 7-24
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rasme contre Machiavel : la problématique de l’unité dans l’agir politique
Résumé de l'article
Face aux divisions consécutives aux nombreuses crises en Europe, la quête
de l’Unité s’est révélée incontestée. Nicolas Machiavel et Érasme, deux
contemporains de la Renaissance, témoins des invasions étrangères, du
culte des intérêts et des conquêtes ou expansions, sentiront la nécessité de
faire l’apologie de l’Unité. Car, le manque d’entente entre les Européens, à la
Renaissance, rendait complexes leurs rapports. Les deux contemporains ne
semblent, cependant, pas diriger leurs efforts vers la même unité. En effet, si
Érasme, soucieux, du manque d’accord entre les nations européennes,
revendiquait, en conséquence, l’unité européenne, Machiavel, quant à lui, au
nom d’un nationalisme exaspéré, ne visait que l’unité de son pays sujet aux
guerres fratricides.
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Auteur(s):
Evariste Dupont BOBOTO.
N° Page : 25-43
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Le pragmatisme de James, quelle lecture additive aujourd’hui ?
Résumé de l'article
La présente réflexion autour du pragmatisme porte sur William James. Nous
avons voulu ressortir dans ce travail les spécificités du pragmatisme de
James. A partir d’une étude analytique, nous présentons en première
instance les précurseurs de James dans l’histoire de la philosophie ; ensuite
nous passons à la présentation de son pragmatisme qui se décline autour
des approches utilitariste (renvoyant à l’absolutisme) et satisfactionniste
(faisant signe vers le subjectivisme et le relativisme en privilégiant les désirs).
Mais, à la suite de James, Dokic et Engel ont à travers une étude sur Ramsey
présenté quelques nuances à son pragmatisme qu’ils orientent beaucoup
plus vers les croyances.
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Auteur(s):
Charles-Grégoire Dotsè ALOSSE.
N° Page : 44-61
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La norme du droit en Afrique entre la tradition et la modernité
Résumé de l'article
La coutume et la législation, souvent considérées comme relevant de
l’opposition entre la tradition et la modernité, représentent pourtant des éléments
constitutifs de l’univers du droit en Afrique. La conception moderne du droit estime
que la législation est plus importante que la coutume parce que cette dernière
relèverait de la tradition. La loi est un produit de la modernité comme l’est l’État luimême.
Elle a un caractère impersonnel et s’applique sur un espace beaucoup
plus large, l’espace national en l’occurrence alors que la coutume caractérise des
groupes sociaux et varie souvent d’un groupe à un autre et peut par conséquent
se révéler inapte à la construction de l’unité normative au sein de l’État.
L’articulation de la tradition et de la modernité autour du droit en Afrique augure
pourtant la reconstitution de la nécessaire connexion entre les sociétés africaines
et leurs États.
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Auteur(s):
Métan Touré Bienvenu.
N° Page : 62-84
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La volonté générale chez Rousseau et le projet d’un État républicain en Côte d’Ivoire
Résumé de l'article
Cet article part de la notion fondamentale de volonté générale chez Rousseau
pour montrer que cette notion peut guider les leaders de la politique
ivoirienne, profondément dominée par des intérêts partisans. Pour construire
la nation ivoirienne qui cherche encore ses repères, la volonté générale chez
Rousseau, apparaît, pour nous, comme un modèle, un principe régulateur et
normatif de l’action politique en Côte d’Ivoire.
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Auteur(s):
Baguissoga SATRA.
N° Page : 85-100
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Identité sociale et identité discursive du narrateur de Allah n’est pas obligé d’Ahmadou Kourouma
Résumé de l'article
Notre objectif est d’étudier dans Allah n’est pas obligé d’Ahmadou Kourouma
les marques de l’énonciation en vue de reconstituer l’identité sociale et
discursive du narrateur. En interrogeant par exemple les embrayeurs, nous
parvenons à montrer que le narrateur Birahima est un faux naïf que
l’énonciation blagueuse met en jeu pour justifier le prétexte selon lequel le
livre a été écrit à la demande des enfants de Djibouti, talonnés par les affres
de guerre et de la famine. L’analyse des compétences communicationnelle,
sémantique et discursive permet de conclure que cet enfant n’en est pas un.
La scène d’énonciation est un véritable jeu de miroir à l’actif d’un Kourouma
qui fait toujours, de l’absurde des sociétés africaines et de leurs souffrances,
la clé d’une écriture qui allie description et dénonciation en ironisant sur les
choses sérieuses.
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Auteur(s):
Thadée Balouhib Somda KPANYAWNE.
N° Page : 101-118
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Pour une valorisation du lecteur
Résumé de l'article
Nombre d’auteurs des sciences du langage, précisément des
critiques littéraires, accordent une très grande importance au rôle du public
lecteur. C’est pourquoi nous avons clairement opté de plaider pour une
valorisation du lecteur. Partant nous pensons que le cadre théorique qui sied
à notre inclination est l’herméneutique. Il s’agit plus précisément de
l’interprétation et de la sémiotique littéraire. En effet interpréter les textes peut
être un des moyens pour que les œuvres littéraires exercent leur influence
sur le comportement du public lecteur. Notre objectif principal est de souscrire
à l’idée d’une valorisation du lecteur pour le développement individuel et
collectif. La démarche méthodologique consiste en une synthèse des théories
de références et à des repérages pragmatiques de ces idées théoriques à
l’aide d’un comportement influencé par la lecture et traduit par une œuvre
critique.
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Auteur(s):
Idrissa BA.
N° Page : 119-134
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Le traitement de la Grande Guerre (1914-1918) par l’école de Dakar : bilan et perspectives des recherches
Résumé de l'article
L’analyse des travaux consacrés par l’Ecole de Dakar à la Grande Guerre
révèle une production riche et variée tant du point de vue quantitatif que
qualitatif. Divers thèmes sont traités relatifs, par exemple, au recrutement, à
l’effort de guerre et à leur impact sur la population et l’économie, en termes
de résistance, de révolte, de famine, etc. Pour parfaire ces travaux, il
convient, entre autres, d’axer la recherche sur des thèmes relativement
négligés, de diversifier les sources, de décloisonner les disciplines, les
spécialités et les périodes.
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Auteur(s):
Kpassigué Gilbert KONE.
N° Page : 135-149
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L’église catholique dans le Walebo : implantation et évolution 1955-2005
Résumé de l'article
Cette contribution sur l’histoire de l’évangélisation de la région du Walèbo
relate les débuts, l’évolution jusqu’à l’implantation effective de l’Eglise
catholique dans cette partie de la Côte d’Ivoire de 1955 à 2005. En outre, cet
article évoque le processus d’installation de l’Eglise et son influence sur les
populations de cette capitale baoulé, traditionnellement animiste sans
toutefois occulter les difficultés. Il faut noter cependant que l’avènement de
l’Eglise catholique dans le Walèbo a été le fruit de longues tractations entre
les populations autochtones et les autorités religieuses représentées par les
missionnaires.
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Auteur(s):
Yao Jean Julius KOFFI.
N° Page : 150-175
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Une nouvelle culture dans le nord-est de la Côte d’Ivoire : le roucou (bixaorellana) dans le département de Tanda
Résumé de l'article
Face au recul du café et du cacao, le roucou fait partie de nouvelles
adoptions culturales dans le département de Tanda. À côté de l’anacarde,
cette spéculation se positionne comme la deuxième culture industrielle dans
les villages du département. Le problème de cette recherche est la
persistance de la pauvreté dans les localités rurales de ce département. Le
but de cette étude est d’analyser les retombées économiques, sociales et
environnementales de la pratique du roucou. Les données de ce travail sont
issues des sources secondaires et primaires. Cet article souligne que la
transformation de ce produit constitue une plus-value dont la rentabilité profite
aux commerçantes revendeuses de la poudre du roucou. Les ventes des
produits par les exploitants permettent de générer des revenus additionnels
dans le monde rural et de faire face aux dépenses familiales.
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Auteur(s):
Yao Jean-Aimé ASSUE.
N° Page : 176-196
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La filière du lait de vache dans l’intégration sociale et économique des allogènes à Bouaké
Résumé de l'article
Les allogènes vivant à Bouaké, notamment les Burkinabè, Maliens, Guinéens
et Nigériens ont migré en Côte d’Ivoire en vue d’améliorer leurs conditions de
vie. Leur insertion socioprofessionnelle ne sera pas toujours aisée comme ils
se l’étaient imaginé. Dès leur arrivée, ils sont ainsi exposés à la pauvreté par
le manque d’emploi. En vue de trouver une solution à cette paupérisation, ils
créent de nouvelles conditions sociales et économiques pour survivre en
s’investissant dans des activités informelles telles que la filière du lait de
vache. Ces activités génératrices de revenus pour ces allogènes leur
permettront d’améliorer leurs conditions de vie en Côte d’Ivoire mais aussi
d’investir dans leurs pays d’origine. Cependant, la précarité de l’emploi, le
caractère informel de l’activité, la conservation du lait et la non possession de
bétail constituent des obstacles pour une autonomie réelle pour ces
allogènes.
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Auteur(s):
Kpan Noël VEÏ.
N° Page : 197-209
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Dynamique spatio-temporelle de la réserve du Haut Bandama en Côte d’Ivoire
Résumé de l'article
L’objectif visé par cet article est de contribuer grâce à l’utilisation des
technologies géo spatiales à une gestion efficiente des aires protégées dans
la région de Gbèkè en particulier, et en Côte d’Ivoire en général. L’atteinte de
cet objectif se base sur l’hypothèse selon laquelle les activités anthropiques
seraient les principales causes de dégradation des aires protégées.
La méthode choisie pour vérifier cette hypothèse a consisté à l’utilisation des
outils technologiques géospatiales. Il s’agit de faire des cartes dynamiques
d’occupation du sol à partir des images satellitaires (Landsat TM 198 TM 4-53,
Landsat TM+ B40-B50-B30, ETM+ B40-B50-B30) de 1986, 2006 et 2015
avec des sorties de validation de terrain. Les résultats obtenus indiquent une
régression de la couverture forestière au profit des surfaces en sol nus. En
effet, de 14 912 ha en 1986, la superficie forestière est passée à 4 166 ha en
2015 soit un taux de - 9%. Dans la même proportion, les surfaces en sol nus
sont passées de 3 094 ha en 1986 à 37627 ha en 2015 soit une hausse de
31%.
