L’UNIVERSALITE DU SENTIMENT DU BEAU ET LE TORT DU MALHEUREUX
Résumé
Tous les hommes, de partout, ressentent le beau (l’ordre) ; ce qui prouve bien cela, c’est que même le méchant, dans ses mensonges, prend toujours appui sur la beauté de la justice, pour justifier ses désordres ou forfaits. Tout homme sent le beau sans besoin d’être, au préalable, formé dans de grandes écoles. Le beau, c’est pour le vulgaire, l’inculte ; il s’éprouve et ne se prouve pas. Il affecte le sentiment et meut, sans contrainte, vers la finalité. Le malheureux (celui qui, jusqu’à l’instant de sa mort, résiste au bien vers lequel meut le beau) a donc tort de rejeter sciemment son bonheur. Le présent article se propose de démontrer cela.