La filière du lait de vache dans l’intégration sociale et économique des allogènes à Bouaké
Résumé
Les allogènes vivant à Bouaké, notamment les Burkinabè, Maliens, Guinéens
et Nigériens ont migré en Côte d’Ivoire en vue d’améliorer leurs conditions de
vie. Leur insertion socioprofessionnelle ne sera pas toujours aisée comme ils
se l’étaient imaginé. Dès leur arrivée, ils sont ainsi exposés à la pauvreté par
le manque d’emploi. En vue de trouver une solution à cette paupérisation, ils
créent de nouvelles conditions sociales et économiques pour survivre en
s’investissant dans des activités informelles telles que la filière du lait de
vache. Ces activités génératrices de revenus pour ces allogènes leur
permettront d’améliorer leurs conditions de vie en Côte d’Ivoire mais aussi
d’investir dans leurs pays d’origine. Cependant, la précarité de l’emploi, le
caractère informel de l’activité, la conservation du lait et la non possession de
bétail constituent des obstacles pour une autonomie réelle pour ces
allogènes.